Cette parodontologiste convaincue et convaincante a éclairé l’assistance sur les délicats rapports qu’entretiennent l’orthodontie et la parodontologie lorsque la maladie parodontale s’est invitée turbine dentaire au tableau clinique de certains patients. Le titre de la présentation mariait ces deux disciplines indissociables dans une relation qui semblait relever du défi : « L’orthodontie, un outil dans la prise en charge des maladies parodontales. »
Le Docteur Jusanx a rappelé que près de la moitié des patients atteints de maladies parodontales d’intensité modérée à sévère présentent des déplacements dentaires consécutifs à des facteurs conjoints parmi lesquels la perte du support osseux et l’inflammation parodontale tiennent les rôles principaux. Si ces malpositions dentaires secondaires sont davier dentaire discrètes, une thérapeutique parodontale peut suffire au rétablissement spontané de la position initiale des dents. Mais dans la majorité des cas, ces déplacements pathologiques intervenus sous l’influence directe des facteurs occluso-fonctionnels et parodontaux nécessitent une prise en charge multidisciplinaire et donc le développement d’une approche globale des éléments en cause. L’objectif de la thérapeutique pluridisciplinaire envisagée ne consiste pas nécessairement à retrouver une normocclusion stricte, mais vise à restaurer une stabilité occlusale et à faciliter l’hygiène orale.
L’orthodontie menée sur un parodonte réduit s’apparente donc à une thérapeutique de compromis et n’est pas contre-indiquée dès micro moteur portable lors que certains impératifs sont scrupuleusement respectés. Parmi eux, le traitement de la maladie parodontale assure la maîtrise de l’infection bactérienne et doit s’accompagner de l’aménagement des conditions tissulaires et de la réparation des tissus détruits.
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